Marie Vergne Av. de la Libération
1 la revue 14 Av. de la Libération, Le Coteau +33 4 77 67 15 15 marievergne.fr suggérer une modification
09 janvier 2024 16:59
Ai découvert cette artiste incomparable grâce à l'excellent Laurent Aubanel (Au Duc de Richelieu, Roanne). Ai visité ensuite son atelier: émotion, ravissement devant sa peinture qui n'a de "primitif" ou de "naïf" que le nom. Technique éblouissante, palette lumineuse, composition brillante: les sujets sont drôles et charmants, la poésie douce et chantante. On est à la fois émerveillé, apaisé et heureux.
On savoure à chaque endroit de chaque tableau la finesse et la minutie scrupuleuse dans le traitement du plus petit motif. Comme le souligne l'expert Laurent Aubanel, cette peinture est le fruit d'un immense travail et donne pourtant l'impression d'être née sans effort.
Surtout, ces scènes touchantes n'ont rien de figé; le mouvement est partout, la vie aussi, comme chez Bruegel; ça joue, ça court, vole, cabriole et gambade dans tous les sens. Même le bestiaire, omniprésent, ajoute à la malice et à la douceur: on y miaule gentiment, gazouille, ronronne, jase et glougloute.
Mais n'allez pas croire que nous sommes chez la Comtesse de Ségur: il y a aussi de la sensualité gourmande lorsque Marie Vergne nous fait entrer dans la maison close, nous laisse entrevoir le bain des sirènes ou nous invite aux plaisirs de l'absinthe ou du tango argentin.
L'atelier de la Maison de bois à Mably est un grand livre de contes chatoyants, qui racontent avec tendresse de belles histoires peuplées de personnages gracieux et sages, souvent enjoués, parfois mutins, avec le charme de l'espièglerie. L'artiste aime les contes de Voltaire, mais semble avoir entendu le conseil simple d'Anna de Noailles: "Garde ton âme ouverte aux plaisirs d'alentour".
Ces plaisirs proches frémissent sur la toile lumineuse et dans les beaux yeux noirs de Marie Vergne.
On savoure à chaque endroit de chaque tableau la finesse et la minutie scrupuleuse dans le traitement du plus petit motif. Comme le souligne l'expert Laurent Aubanel, cette peinture est le fruit d'un immense travail et donne pourtant l'impression d'être née sans effort.
Surtout, ces scènes touchantes n'ont rien de figé; le mouvement est partout, la vie aussi, comme chez Bruegel; ça joue, ça court, vole, cabriole et gambade dans tous les sens. Même le bestiaire, omniprésent, ajoute à la malice et à la douceur: on y miaule gentiment, gazouille, ronronne, jase et glougloute.
Mais n'allez pas croire que nous sommes chez la Comtesse de Ségur: il y a aussi de la sensualité gourmande lorsque Marie Vergne nous fait entrer dans la maison close, nous laisse entrevoir le bain des sirènes ou nous invite aux plaisirs de l'absinthe ou du tango argentin.
L'atelier de la Maison de bois à Mably est un grand livre de contes chatoyants, qui racontent avec tendresse de belles histoires peuplées de personnages gracieux et sages, souvent enjoués, parfois mutins, avec le charme de l'espièglerie. L'artiste aime les contes de Voltaire, mais semble avoir entendu le conseil simple d'Anna de Noailles: "Garde ton âme ouverte aux plaisirs d'alentour".
Ces plaisirs proches frémissent sur la toile lumineuse et dans les beaux yeux noirs de Marie Vergne.